La commercialisation des produits de la finance islamique dans un pays non-musulman Le cas de la France
محل انتشار: اولین گردهمایی بین المللی بانکداری و تامین مالی اسلامی «قواعد ایجابی و سلبی تامین مالی اسلامی»
سال انتشار: 1395
نوع سند: مقاله کنفرانسی
زبان: انگلیسی
مشاهده: 403
- صدور گواهی نمایه سازی
- من نویسنده این مقاله هستم
استخراج به نرم افزارهای پژوهشی:
شناسه ملی سند علمی:
ICIBIF01_005
تاریخ نمایه سازی: 21 اردیبهشت 1397
چکیده مقاله:
La France est connue dans le monde entier pour son attachement viscéral au principe de laïcité. Elle ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte onformément à la loi de 1905 de séparation de l’Eglise et l’Etat1. Elle interdit, dans l’espace public, toute tenue destinée à dissimuler son visage 2 (burqa, niqab) et dans les écoles, les collèges et les lycées publics, le port de signes ou tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse 3 (voile islamique, kippa). Ne le cachons pas, une partie de la population musulmane française s’estime spécifiquement visée par ces dispositions ; certains jugeant même qu’elles relèvent de l’islamophobie.Dans ce contexte, la question de savoir s’il est possible en France de commercialiser des produits relevant de la finance islamique se pose avec une certaine acuité. La meilleure réponse passe un constat : la finance islamique est une réalité dans notre pays.Dès 2006, l’Autorité des marchés financiers (AMF) a agréé un premier fonds islamique de droit français sous la forme d’un organisme de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM)4.En juin 2011, La Chaabi Bank, filiale de la Banque populaire du Maroc, a lancé le premier compte en banque compatible avec les principes de la Charia5
نویسندگان
Par Nicolas ERESEO
Maître de conférences HDR à l’Université de Strasbourg